Trafic de quads et de motos : deux Poitevins arrêtés

Trafic de quads et de motos : deux Poitevins arrêtés

Cinq personnes dont deux Poitevins sont suspectés
d’avoir mis sur pied une escroquerie portant sur la revente par Internet
de quads et de motos de cross.



Les quads sont très recherchés et les affaires sur Internet ne sont pas toujours claires. - (Photo d'illustration)

Ils planchaient sur cette affaire depuis l'été 2010. Un des gendarmes
de la brigade de Barbezieux en Charente était tombé sur une escroquerie
via Internet portant sur la revente de quads et de moto de cross
achetés avec des chéquiers et des papiers volés.
Laissés libres sous contrôle judiciaire
Deux Poitevins
sont soupçonnés d'avoir activement prêté la main à ce trafic qualifié
par les gendarmes d'interrégional. Au total cinq personnes résidant dans
la Vienne et en Charente ont été arrêtées par les gendarmes de la
cellule ESCQUAD 16, contraction d'escroquerie et de quad. Les dernières
interpellations ont eu lieu mardi. Depuis, les suspects ont été
présentés au magistrat instructeur en charge du dossier depuis un an et
demi. Les deux principaux suspects ont été mis en examen pour
escroquerie, contrefaçon ou falsification de chèques, usage de chèques
contrefaits, usage de fausses plaques. Les trois autres mis en cause
sont poursuivis pour recel d'escroquerie. Plusieurs protagonistes se
retrouvent aussi mis en cause pour des vols avec effraction. Ils ont
tous été placés sous contrôle judiciaire. Une dizaine de victimes ont
été identifiées dans de nombreux départements, indique la gendarmerie
qui évoque un préjudice de plusieurs dizaines de milliers d'euros. La
moitié des quads et des motos de cross achetés dans des conditions
douteuses ont été retrouvés et restitués à leur propriétaire. La
technique mise en place était rodée. Des papiers et des chèques dérobés,
notamment à des militaires, ont permis aux suspects de procéder aux
achats et ventes des véhicules via des sites internet spécialisés dans
la revente entre particuliers. Les opérations couvraient un vaste
secteur géographique. Les gendarmes évoquent sept départements
concernés : la Vienne, la Charente, le Maine-et-Loire, le Loir-et-Cher,
le Cher, la Creuse et la Haute-Vienne.